La sclérose en plaques est l'une des maladies auto-immunes les plus répandues. Plusieurs millions de personnes à travers le monde sont ainsi concernées par cette affection neurologique. Si certains cas sont détectés dès l'enfance, c'est principalement lorsque les sujets sont adultes que la sclérose en plaques est diagnostiquée. La majorité des patients touchés par la sclérose en plaques voient en effet les symptômes se manifester entre 20 et 40 ans. Ce sont par ailleurs les femmes qui sont les plus susceptibles d'être touchées puisqu'elles représentent 75 % des cas de sclérose en plaques dans le monde.
Si elle n'est pas mortelle à proprement parler, la SEP est néanmoins une affection évolutive. Avec le temps, les symptômes de la sclérose en plaques peuvent donc s'aggraver. Il existe néanmoins des alternatives pour améliorer le quotidien de ceux qui en souffrent. Parmi ces solutions, des cures de luminothérapies permettent de soulager les patients.
Sommaire
La sclérose en plaques, une maladie évolutive
Comme évoqué précédemment, la sclérose en plaques peut être diagnostiquée dès l'enfance. Il ne s'agit toutefois que d'une proportion minime des patients touchés par cette maladie. Si l'apparition de la sclérose en plaques est le plus souvent constatée bien plus tard, c'est principalement en raison du fait qu'elle concerne des individus prédisposés. Conjuguée à des paramètres environnementaux favorables qui conduisent au dérèglement du système immunitaire et à la dégradation des nerfs, cette prédisposition permet à la sclérose en plaques de se développer progressivement. Parmi les facteurs pouvant accroître les risques de développer la sclérose en plaques, il est possible de citer le tabagisme passif, l'exposition à la pollution ou encore l'obésité.
La sclérose en plaques se manifeste notamment par :
- une sensation de fatigue permanente;
- des troubles cognitifs, avec des pertes de mémoire et des troubles de la concentration;
- des douleurs musculaires, le plus souvent associées à des difficultés au niveau de la coordination des mouvements.
Alors qu'à son apparition la sclérose en plaques et ses symptômes relèvent principalement de la gêne, l'évolution de la maladie peut rapidement s'avérer handicapante et conduire à la perte d'autonomie.
Les différentes formes de sclérose en plaques
La sclérose en plaques ne se caractérise pas nécessairement de la même façon auprès des sujets concernés. Quatre formes se distinguent en effet avec des évolutions de la maladie qui leur sont propres.
- La sclérose en plaques récurrente rémittente (SEP-RR) se traduit par une succession de phases d'amélioration et d'aggravation des symptômes, aggravation pouvant être initiée par des infections comme la grippe.
- La sclérose en plaques progressive primaire (SEP-PP) ne donne pas lieu à des phases de rémission, simplement à des périodes pendant lesquelles la maladie n'évolue pas.
- La sclérose en plaques progressive secondaire (SEP-PS) se distingue par une évolution graduelle de la maladie après une première phase de rémissions puis de rechute.
- La sclérose en plaques récurrente progressive (SEP-RP) est la forme la moins répandue et se caractérise par une évolution progressive de la maladie ponctuée de rechutes avec de possibles stabilisations, mais sans rémission.
Quelle que soit la forme de sclérose en plaques développée par un patient, la conséquence majeure des différents troubles mentionnés est la nécessité d'un accompagnement permanent pour les tâches les plus simples du quotidien. Une situation souvent délicate qui s'accompagne de douleurs musculaires et osseuses. En dépit des recherches considérables sur cette maladie, la sclérose en plaques ne connaît pas encore de traitement permettant d'en guérir. Il reste néanmoins possible d'agir pour tenter de prévenir la maladie et ses différentes phases.
Les traitements possibles pour la SEP
Afin d'accompagner au mieux les personnes touchées par la sclérose en plaques, des traitements sont proposés. Concernant les poussées, phases au cours desquelles la maladie s'aggrave, des traitements à base de corticostéroà¯des sont utilisés. La prescription de ces hormones stéroà¯diennes, adaptée en fonction de chaque patient, peut ainsi viser à ralentir l'évolution de la maladie. Les traitements de ce type ne permettent toutefois pas de prévenir de futures poussées. Le constat est le même pour les plasmaphérèses, qui ne permettent que d'offrir une meilleure récupération.
Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il n'est établi que dans certains cas. Dans la mesure où les médicaments agissent sur le système immunitaire, déjà affaibli chez les patients atteints de sclérose en plaques, ces derniers ne sont prescrits que lorsque le risque engendré est inférieur aux bienfaits potentiels du traitement. Si la médecine conventionnelle ne parvient pas à offrir des solutions viables pour lutter contre la sclérose en plaques, la médecine complémentaire propose des alternatives pour le traitement de la sclérose en plaques.
Luminothérapie et médecine douce pour traiter la sclérose en plaques
Outre les échanges plasmatiques et les traitements à base de médicaments, les personnes touchées par la sclérose en plaques peuvent ainsi s'orienter vers la médecine douce. Pour la médecine alternative, utiliser la luminothérapie contre les maladies est l'une des solutions apportées par l'approche thérapeutique. Alors que les traitements classiques et les recherches scientifiques stagnent, des études se penchent sur le traitement de la SEP par des cures de luminothérapie.
Prévenir la sclérose en plaques en favorisant l'exposition à la lumière
Parmi les recherches scientifiques menées sur la sclérose en plaques, une étude fait état d'une potentielle corrélation entre une exposition à la lumière et la réduction des poussées de sclérose en plaques. La luminothérapie, aussi appelée photothérapie ou héliothérapie, semblerait également apaiser les symptômes chez les personnes touchées par la SEP.
La luminothérapie permettrait ainsi d'endiguer la détérioration des cellules. L'exposition à une lumière d'une longueur d'onde spécifique préserverait le métabolisme cellulaire. La luminothérapie pourrait par ailleurs limiter le phénomène d'apoptose, à savoir l'autodestruction des cellules. Alors que les maladies auto-immunes telles que la sclérose en plaques se caractérisent justement par le dysfonctionnement du système immunitaire qui se détruit, la piste de la luminothérapie s'impose comme une solution à ne pas négliger.
La luminothérapie pour lutter contre la dépression des patients de SEP
La perte d'autonomie et la nécessité d'assistance ont un impact non négligeable sur le moral des victimes de sclérose en plaques. Près d'un patient sur deux serait ainsi sujet à des épisodes dépressifs. Aussi, au-delà des phases de rémission et de rechute qui peuvent rythmer le quotidien des patients, ce sont donc les risques de dépression et les répercussions sur la santé mentale qui sont à prévenir. Pour cela, des cures de luminothérapie, au moyen de lampes adaptées, peuvent être bénéfiques.
La luminothérapie consiste à exposer les malades à une lumière blanche semblable à celle du soleil. Une étude indique en effet qu'en automne et en hiver, saisons au cours desquelles les journées sont courtes, l'absence de lumière joue un rôle néfaste sur les sujets. Avoir recours à la luminothérapie permet alors de rétablir l'horloge biologique, de limiter la fatigue et de corriger les insomnies. Avec un sommeil davantage réparateur, il est alors possible d'améliorer la qualité de vie en limitant la fatigue et les douleurs, qu'elles soient musculaires et osseuses.
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