La maladie de Parkinson est l'une des principales pathologies découlant de la dégénérescence des cellules nerveuses. Il s'agit en effet ni plus ni moins que de la seconde maladie neurodégénérative en termes de patients diagnostiqués. A titre de comparaison, seule la maladie d'Alzheimer fait plus de victimes. Si James Parkinson, à qui l'on doit le nom de la maladie, a décrit cette affection au début du 19e siècle, les recherches n'ont toujours pas permis de développer un traitement efficace.
Alors que du côté de la médecine conventionnelle les professionnels de la santé sont dans l'impasse, la médecine douce se distingue avec des approches variées. Du fait du rôle déterminant de la lumière naturelle dans le quotidien, l'utilisation de la luminothérapie contre les maladies est parmi les alternatives pouvant avoir des bienfaits. Pour le traitement de certains symptômes de la maladie de Parkinson, avoir recours à une exposition régulière à la lumière semble en effet avoir des résultats positifs.
Sommaire
La fatigue parmi les premiers symptômes de Parkinson
Pour un patient, nombreux sont les signes avant-coureurs du développement de la maladie de Parkinson. Ces derniers peuvent se constater sur des éléments du quotidien, à commencer par la capacité de récupération. L'un des premiers symptômes constatés chez les patients atteints de cette maladie du vieillissement est effectivement le dérèglement de l'horloge biologique. Progressivement, les malades concernés rencontrent des difficultés à avoir un sommeil réparateur. Cela peut se traduire par plusieurs phases de réveil au cours de la nuit, et ce jusqu'au matin. Les rythmes biologiques se retrouvent alors désynchronisés et la fatigue peut se ressentir en plein milieu de la journée, notamment au travail pour les personnes encore actives professionnellement.
La cure de lumière grâce aux lampes de luminothérapie contre les troubles du sommeil
Avec des nuits aussi hachées, les malades souffrent d'une piètre qualité de sommeil et ne sont pas en mesure de bénéficier d'une récupération optimale. Cette perte de rythme entre le jour et la nuit peut conduire à des difficultés plus importantes. Si la problématique relative à la qualité du sommeil n'est pas prise en charge, les patients peuvent développer une fatigue considérable qui, à la longue, peut conduire à des troubles moteurs tels :
- qu'une sensation de rigidité au niveau des membres;
- qu'une difficulté progressive dans la réalisation de mouvements basiques, comme le simple fait de se déplacer.
Pour corriger ce problème de décalage horaire, et retrouver des périodes de sommeil en phase avec le rythme circadien naturel, la luminothérapie est une solution. S'exposer à une lampe de luminothérapie produisant une intensité lumineuse de 2000 et 10000 lux permet ainsi la régulation de la production d'hormones.
Les lampes de luminothérapie pour réguler la production de sérotonine et mélatonine
Du fait de ses propriétés, la lumière permet de limiter la production de mélatonine, hormone du sommeil, qui est produite en l'absence de lumière. En limitant le taux de mélatonine dans l'organisme, les individus sont ainsi moins susceptibles d'éprouver la fatigue au cours de la journée. Cela permet donc d'éviter les épisodes de sieste ou de sommeil le jour et de favoriser une nuit réparatrice. Si les lampes de luminothérapie peuvent intervenir dans le cadre du traitement de la maladie de Parkinson en permettant de réguler la sécrétion de mélatonine, elles permettent également de favoriser la production de sérotonine.
La mélatonine, aussi appelée hormone du sommeil, est produite en abondance en absence de lumière et se montre responsable de l'état de fatigue ambiant et de l'apathie des malades. A l'inverse, la sérotonine est principalement produite grâce à la lumière naturelle et permet de profiter de phases de sommeil profond, ce qui offre l'avantage d'une meilleure récupération et donc d'éviter la fatigue. La sécrétion de sérotonine peut par ailleurs être régulée en cas d'exposition à une lumière à large spectre, proposée notamment par les lampes de luminothérapie, lorsque le soleil se montre discret.
L'influence de la lumière dans la production d'hormones contre la maladie de Parkinson
Comme c'est le cas pour de nombreuses autres pathologies, la maladie de Parkinson est la conséquence de la dégénérescence de certaines cellules. Dans le cas des patients atteints par Alzheimer, victimes de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou encore souffrant de Parkinson, c'est principalement au niveau des neurones que la maladie agit. En s'attaquant au système nerveux, l'affection donne lieu à des troubles aussi nombreux qu'indésirables dont souffrent les patients.
Les patients atteints de Parkinson et leur importante carence en dopamine
Du côté des patients souffrant de la maladie de Parkinson, l'impact de la dégénérescence des neurones se constate au niveau du système dopaminergique. Avec le phénomène d'apoptose, qui correspond au suicide des cellules, les neurones deviennent responsables de leur propre disparition progressive. Dans le cadre du développement de la maladie de Parkinson, les neurones dopaminergiques font partie des principales cellules nerveuses affectées. En conséquence, la production de dopamine se retrouve, au fur et à mesure de l'avancée de la maladie, considérablement limitée, à tel point que le taux de dopamine s'avère trop faible.
Si l'absence de dopamine en quantité suffisante est un problème pour l'organisme, c'est tout simplement en raison du fait que cette molécule est déterminante dans le bon fonctionnement du corps. En tant que neurotransmetteur, la dopamine intervient en effet à divers niveaux. Cette dernière se caractérise principalement par son rôle majeur dans le comportement, notamment pour ce qui est de la motivation.
La luminothérapie pour réguler les hormones et favoriser la production de dopamine
La dopamine est une hormone sécrétée principalement grâce à la lumière du jour. C'est la raison pour laquelle sa production est moins élevée en hiver et en automne. Au cours de ces saisons, de nombreux individus sont sujets à une forme dépression, appelée dépression saisonnière. Malheureusement pour elles, du fait de leurs carences en dopamine les personnes atteintes de Parkinson subissent également ces effets, même en dehors de ces saisons. Un manque de dopamine se ressent ainsi directement sur la motivation et l'humeur. Du fait de la dégénérescence des cellules dopaminergiques, les patients atteints de la maladie de Parkinson voient leur état mental se dégrader. Cela se manifeste par une baisse de motivation et un état dépressif qui s'installe. Pour pallier cela, avoir recours à une cure de luminothérapie peut s'avérer bénéfique.
Concrètement, afin de limiter les effets de l'autodestruction des cellules produisant la dopamine, les patients atteints de la maladie de Parkinson peuvent s'adonner à une exposition régulière à une lumière à large spectre. Ce type de lumière est en effet celui qui se rapproche le plus de la lumière émise par le soleil et permet par conséquent de favoriser la production de dopamine. En profitant d'un apport en dopamine plus adapté, les patients retrouvent alors plus facilement les sensations de plaisir et profitent d'effets positifs au niveau cognitif.
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