La démence est une maladie relativement commune que les individus peuvent développer. Le plus souvent, les malades diagnostiqués comme étant en état de démence sont principalement des personnes âgées. L'immense majorité des cas constatés concerne en effet des individus ayant plus de 60 ans. La démence correspond généralement à un état résultant de l'évolution d'une maladie neurodégénérative qui, à un niveau plus ou moins avancé, conduit à la perte d'autonomie.
Egalement appelée à tort démence sénile ou sénilité, la démence ne renvoie pas à un état de folie. Du point de vue purement médical, elle se caractérise en effet simplement par l'accumulation de symptômes handicapants qui privent le plus souvent les individus de leur autonomie. Certaines approches peuvent toutefois permettre de soulager les malades de certains des effets de la démence. Il est notamment possible d'utiliser la luminothérapie contre les maladies dégénératives afin d'endiguer certains troubles.
Sommaire
Démence sénile, des troubles cognitifs consécutifs à une neurodégénérescence
A l'image de nombreuses autres maladies, la démence appartient à la famille des pathologies neurodégénératives. Ces dernières se caractérisent par une perte progressive des facultés. Concernant les personnes touchées, elles peuvent ressentir les effets de leur maladie à divers niveaux. La neurodégénérescence a en effet un impact sur les aptitudes cognitives, sensorielles, comportementales ou motrices.
Qu'est-ce qu'une maladie neurodégénérative ?
Comme l'indique son nom, une maladie neurodégénérative est une pathologie qui touche directement les neurones. Présents notamment dans le cerveau et la moelle épinière, les neurones, ou cellules nerveuses ont pour rôle de transférer les informations dans le corps. La dégénérescence des cellules nerveuses s'avère donc particulièrement handicapante.
L'un des principaux facteurs conduisant au développement de maladies neurodégénératives est l'âge. Avec le vieillissement, les neurones sont de moins en moins performants et ne peuvent plus assurer leur rôle. De la même manière, le processus de renouvèlement des cellules nerveuses s'affaiblit et participe de la dégradation des conditions de vie des sujets.
Au niveau des troubles, les personnes atteintes de maladies dégénératives touchant le système nerveux peuvent voir se développer :
- des pertes de mémoire;
- des difficultés dans le processus d'assimilation des informations;
- une perte de repères dans le temps et l'espace;
- l'incapacité à être maître de son corps;
- la tenue de discours incohérents;
- des troubles du comportement;
- des sautes d'humeur.
Compte tenu de ces symptômes, qui s'aggravent avec le temps, les personnes touchées par la dégénérescence des cellules nerveuses se trouvent en situation de dépendance du fait de leur perte d'autonomie. La progression plus ou moins rapide de la maladie nécessite en effet un accompagnement pour les malades. Si le cercle familial et les proches peuvent dans certains cas subvenir aux besoins du patient, il peut être nécessaire de faire appel à des professionnels de la santé en cas de forme de démence plus lourde.
La démence, conséquence de la dégénérescence du système nerveux
Si la démence est une maladie, cette dernière se caractérise par des éléments pouvant être associés à d'autres pathologies. La diversité des troubles évoqués précédemment n'est en effet pas propre à la seule sénilité. Diverses pathologies relatives à la dégénérescence des cellules nerveuses peuvent présenter ces symptômes. A titre d'exemple, en termes de maladies neurodégénératives, il est possible de citer :
- la maladie d'Alzheimer, qui touche plus d'un million de personnes en France;
- la maladie de Parkinson, dont souffrent plus de 150000 personnes dans l'Hexagone;
- la sclérose latérale amyotrophique (SLA), ou maladie de Charcot, pour laquelle plus de 2000 cas sont recensés chaque année.
Chaque année, environ 150000 personnes sont diagnostiquées avec des symptômes de démence en France. Toutefois, parmi l'ensemble de ces cas, plus des deux tiers seraient des individus développant la maladie d'Alzheimer. Ces chiffres illustrent donc bien la place de la démence qui, si elle peut être une maladie à part entière, n'est finalement que le symptôme d'une autre pathologie dans la majorité des cas. De nombreuses formes de démence sont en effet recensées, Alzheimer étant la plus répandue.
Les lampes de luminothérapie pour accompagner les patients atteints de démence sénile
Un individu diagnostiqué comme étant sujet à la démence est le plus souvent soumis à un traitement médicamenteux. Cela peut toutefois s'avérer relativement lourd, sans que les effets ne soient pour autant réellement positifs. Il faut en effet savoir qu'il n'existe pour l'heure aucun traitement efficace contre la démence. Si les médicaments prescrits visent simplement à rendre plus confortable le quotidien du patient, la prise de médicaments ne permet pas d'endiguer la maladie. Afin d'apaiser certains symptômes et de permettre aux personnes touchées par la démence d'améliorer leur quotidien, des soins peuvent être apportés, notamment à travers une thérapie de médecine douce.
Si aucun traitement médicamenteux ne permet ni de prévenir ni de guérir la démence, il reste possible d'en atténuer quelques symptômes. Le plus souvent, les personnes dont le système nerveux connaît une dégénérescence sont victimes de dépression saisonnière et d'une fatigue accrue, souvent due à un trouble du rythme circadien en hiver. Pour lutter contre cela, des cures de luminothérapie peuvent être recommandées. Disponibles en centres de bien-être, auprès de professionnels de santé ou directement accessibles à domicile, les lampes de luminothérapie offrent plusieurs bienfaits. L'exposition à la lumière, souvent négligée, est en effet déterminante pour rétablir l'horloge biologique. C'est notamment le cas en régulant la production de mélatonine, qui n'est autre que l'hormone du sommeil, à travers une thérapie d'exposition à la lumière naturelle.
Soulager les symptômes de démence par la médecine douce et la photothérapie
Dans le cadre d'une luminothérapie, l'exposition à une source de lumière d'une intensité de 2000 à 10000 lux en séance matinale est généralement recommandée pour lutter contre la dépression. Concernant les séances de luminothérapie en fin de journée, ces dernières ont quant à elles tendance à repousser l'arrivée du sommeil. Cela peut donc être utile pour réajuster son rythme et retrouver une certaine rigueur au niveau des horaires de coucher. L'avantage d'un rythme circadien correctement réparti entre une phase de sommeil et une phase d'activité permet en effet aux patients de bénéficier d'une meilleure récupération.
Avec un meilleur sommeil et une nuit réparatrice, une personne souffrant de sénilité peut retrouver une meilleure capacité d'attention. Avec une plus importante aptitude à être concentrés, les malades peuvent se montrer plus stimulés et atténuer le phénomène de perte de mémoire. Si les bienfaits peuvent être réels, il est avant toute chose nécessaire de s'assurer que les patients ne font pas l'objet d'une contre-indication au traitement par luminothérapie.
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